Mi’gmaqs vers 1980

Le micmac, une langue en danger

Les Micmacs (Mi’gmaqs) parlent une langue de la famille algonquienne. Leur langue est menacée de disparaître. Effectivement, seulement la moitié des Micmacs s’expriment encore dans leur langue traditionnelle. Le micmac est enseigné à l’école primaire dans les communautés de Restigouche et de Maria. Mais, dans la vie de tous les jours, les Micmacs parlent plutôt en anglais sauf ceux de Gaspé, qui utilisent surtout le français.

Les Micmacs ne connaissaient pas l’écriture avant l’arrivée des Européens. Ils traçaient des hiéroglyphes sur des écorces de bouleau. Cela leur servait d’aide-mémoire ou de cartes du territoire. La connaissance était surtout transmise oralement. Les traditions orales servaient à transmettre d’une génération à l’autre les connaissances liées à l’environnement et les techniques de fabrication des objets. Elles rappelaient aussi les événements qui avaient marqué la nation et elles perpétuaient les mythes qui expliquaient la création du monde et les phénomènes naturels.
Le mot « Micmac », ou « Mi’gmaq », signifie « mes amis, mes parents ». Dans leur langue, les Micmacs se nommaient eux-mêmes « L’nu’k », ce qui veut dire « les gens ».

Depuis les années 1990, on utiliser le mot micmac « Listuguj » [rivière à cinq branches] pour nommer le village de Restigouche et celui de « Gesgapegiag » [où le fleuve s’élargit] pour le village de Maria. Les Micmacs de Gaspé utilisent le mot « Gespeg » [la fin du territoire] pour nommer leur communauté.

AuthorBasé sur des textes du Récit de l’univers social. Adapté avec des ajouts par LEARN.

*hiéroglyphe: symbole ou dessin utilisé comme une écriture

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