Il y a très longtemps, les Micmacs (Mi’gmaqs) vivaient de chasse et de pêche. À la fin du 18e siècle, la colonisation s’étendait de plus en plus sur leurs territoires. Ils sont peu à peu devenus sédentaires. Pour assurer leur subsistance, ils ont commencé à travailler dans d’autres secteurs d’activités, comme le travail en forêt et l’artisanat.

Les Micmacs pêchent et chassent encore pour eux-mêmes, mais leurs principaux secteurs d’activités économiques sont l’industrie forestière, la construction, l’artisanat et l’industrie de la pêche. Le tourisme représente un domaine prometteur, car chaque année plusieurs personnes visitent la Gaspésie.

Des Micmacs travaillent pour les conseils de bande ou dans de petits commerces, d’autres sont travailleurs forestiers ou guides pour les chasseurs et les pêcheurs sportifs. La coopérative d’artisanat de Maria vend la production des artisans micmacs (mocassins, vêtements de cuir, paniers) au Canada, aux États-Unis et même en Europe.

Le développement économique
Malgré leurs efforts, les Micmacs vivent encore des difficultés économiques. Puisqu’il y a peu d’emplois dans leurs villages, plusieurs doivent travailler à l’extérieur et, souvent, occuper des emplois saisonniers mal payés.

Pour assurer le développement économique de leur région, les Micmacs revendiquent le droit de participer à la gestion de la pêche et de la forêt sur leur ancien territoire. Ils tentent de travailler en collaboration avec les communautés non-autochtones voisines pour gérer les ressources naturelles.

Author: Basé sur des textes du Récit de l’univers social. Adapté avec des ajouts par LEARN.

* sédentaire: peuple qui vit toujours au même endroit (contraire de “nomade”)
* revendiquer: réclamer une chose que l’on pense avoir droit