Nouvelle France vers 1745

Avant l’avion, le train et l’automobile

En été, pour aller au village, les gens mettaient des souliers en cuir de boeuf. En hiver, ils mettaient des mocassins et des raquettes. Il était ainsi possible de marcher partout. Cependant, c’était long et fatigant. Si la famille avait assez d’argent, elle achetait un ou deux chevaux. Le cheval “canadien” était solide et adapté au climat froid du Canada. Les jeunes montaient sur le cheval et les parents l’utilisaient pour tirer un véhicule.

Pendant le printemps, l’été et l’automne, on utilisait la charrette* pour le travail et la calèche* pour se promener à cheval. Les chemins étaient poussiéreux ou boueux et ce n’était pas agréable de se promener. C’était pendant les belles journées d’hiver, lorsque les rivières étaient gelées et la neige était bien tapé que les voyages étaient confortables. Pendant l’hiver, le traîneau était utilisé pour le travail et la carriole* pour les promenades. 

Les grands voyages se faisaient avec le canot, la barque et le navire. Le canot était le moyen de transport le plus léger et le plus rapide. On pouvait faire le voyage entre Québec et Montréal en 4 à 6 jours. Il y avait aussi la pirogue, c’était un bateau creusé dans un tronc d’arbre. S’il fallait transporter beaucoup de choses, on utilisait la barque. Ce bateau permettait de transporter beaucoup de matériel, mais il se déplaçait plus lentement. Il fallait 9 jours pour aller de Québec à l’île Jésus (Montréal). Les gens devaient s’arrêter chaque nuit et partir avant que le soleil se lève. Pour les voyages encore plus longs, on prenait un grand voilier à Québec pour aller à Louisbourg, aux Antilles ou en France.

 

AuteurLéon Robichaud

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