À partir de 1650, plusieurs Amérindiens convertis à la religion catholique se sont installés dans la vallée du Saint-Laurent, près des établissements des colons français, près de Québec, de Montréal ou de Trois-Rivières. C’était des Amérindiens domiciliés. 

Aujourd’hui, sept villages amérindiens existent aujourd’hui. 

Des missionnaires français étaient présents dans tous les villages. Ils faisaient construire une chapelle (une sorte de petite église). La religion était très importante dans ces villages. Les Français étaient contents qu’il y ait des villages amérindiens. Les Amérindiens domiciliés protégeaient la colonie* et faisaient du commerce de fourrures. 

Les Hurons de Jeune-Lorette (Wendake)

Les Hurons ont été les premiers Iroquoiens à venir habiter près de Québec en 1650. Ils se sont installés à Jeune-Lorette en 1697, où vit toujours une communauté huronne aujourd’hui. Le nom amérindien du village est Wendake.

Dans ce village, le mode de vie des Amérindiens ressemblait beaucoup à celui des colons français. Les Amérindiens n’habitaient plus dans des maisons longues. Ils habitaient dans des maisons « canadienne ». Leurs vêtements ressemblaient aussi à ceux des habitants de la ville de Québec.

Les villages iroquois : Kahnawake, Kanesatake et Akwesasne

Les Iroquois sont arrivés dans la vallée du Saint-Laurent à partir des années 1660. Le premier village et celui qui demeure le plus important est Kahnawake.

Vers 1745, dans les villages iroquois, la plupart des maisons était des maisons longues. À Kanesatake, les maisons canadiennes ont commencé à être construites. Comme les colons, les Amérindiens étaient de plus en plus nombreux à élever des animaux et à posséder des chevaux. 

Les Iroquois de ces villages continuaient d’être en contact avec les Iroquois des Cinq Nations. Les Iroquois des Cinq Nations étaient restés sur leur territoire et ne s’étaient pas convertis à la religion catholique. 

Hurons of Jeune-Lorette
Domiciled aboriginal village
7 domiciled villages

* colonie : territoire possédé par un autre pays. 

Auteur:  Service national du Récit de l’univers social