En 1745, les Iroquoiens parlaient encore tous leur langue maternelle, mais selon l’endroit où ils vivaient, certains ont aussi appris le français ou l’anglais.
Les Hurons près de Québec
Les Hurons de Jeune-Lorette (Wendake), tout près de la ville de Québec, étaient nombreux à parler français en 1745. Ils l’ont apprise en ayant des contacts les habitants de Québec. Ils étaient bilingues car ils parlaient aussi la langue huronne. Aujourd’hui, la langue huronne n’existe plus.
Les Iroquois domiciliés
Dans les villages Kanien’kehà:ka près de Montréal, la plupart des habitants parlaient Kanien’kehà. Certains parlaient aussi anglais et français, mais ils étaient moins à parler français que les Hurons.
Les missionnaires* des villages parlaient une ou plusieurs langues autochtones. Plusieurs pensaient que ce serait plus facile de convertiramener quelqu’un à changer de religion* les autochtones s’ils parlaient la même langue. Ils avaient même traduit les chants et les prières catholiques en langues autochtones. Aujourd’hui, Kanien’kehà est toujours parlé par plusieurs habitants des communautés de Kahnawake, Kanesatake et Akwesasne.
Les Cinq Nations et les Hurons-Pétuns
En 1745, les Iroquois des Cinq Nations qui vivaient sur leur territoireA territory is an area of land, or sometimes of sea, that we can say "belongs"... d’origine parlaient toujours leur langue maternelle. Certains avaient aussi appris le français ou l’anglais, mais ils étaient peu nombreux. Chez les Hurons-Pétuns, c’était presque la même chose : ils parlaient tous huron, mais certains parlaient aussi français.
AuteurAuthor - A person who writes something Auteur - Une personne qui écrit quelque chose: Service national du Récit de l’univers social