La Nouvelle-France
vers 1645

Des routes à construire et à nommer

Par voie d’eau

En 1645, les gens voyageaient surtout en utilisant les cours d’eau (fleuve, rivière, lac). Le fleuve Saint-Laurent était appelé « chemin qui marche ». C’était la voie de transport la plus importante. Les postes de traite de Tadoussac, de Québec, de Trois-Rivières et de Ville-Marie étaient tous sur le bord du fleuve. Depuis le fleuve, on pouvait aller à l’intérieur du territoire avec les rivières et les lacs. Le problème : on ne pouvait pas utiliser ces routes en hiver à cause de la glace ! Il fallait attendre le printemps. 

Par voie de terre

Sur la terre, tranquillement des petits chemins ont commencé à exister. Plusieurs sont devenus des rues et des routes. Par contre, les premières villes étaient très petites. Québec était la seule qui possédait des chemins pour relier les parties de la ville ensemble. Le seul moyen de déplacement était : les jambes ! En 1645, il n’y avait pas de cheval en Nouvelle-France. Lorsqu’il fallait tirer de lourdes choses, les colons utilisaient les boeufs*. Cependant, les boeufs* étaient surtout utilisés pour cultiver la terre. 

Le savais-tu?

Le premier cheval est arrivé en Nouvelle-France en 1647. C’était un cadeau offert au gouverneur* Montmagny. En 1665, les habitants ont aussi commencé à posséder un cheval pour se déplacer ou pour l’agriculture. 

 

* boeuf : mâle de la vache. 
* gouverneur : personne qui dirigeait la colonie

Auteur:  Service national du Récit de l’univers social

 

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