La colonisationgroupe de personnes (colons) qui s’établit sur un nouveau territoire (RECITUS)
dans les Prairies était particulière, parce qu’il avait beaucoup d’immigrants* de différentes origines ethniques. On ne retrouvait pas autant d‘immigrants* au Québec à la même époque, sauf à Montréal. La populationPopulation comes from the Latin populus, meaning “the people.” We say population when we talk about a group... multiculturelle* était plus importante dans les Prairies. En 1901, au Québec, seulement 2 % de la populationPopulation comes from the Latin populus, meaning “the people.” We say population when we talk about a group... n’était pas d’origine française ou d’origine britannique, alors que cette proportion était beaucoup plus importante dans les Prairies: entre 20 et 25 %. Les colons d’origine britannique constituaient toutefois le groupe le plus nombreux. Les francophones n’étaient une minoritéqui a le plus petit nombre, c’est-à-dire qu’ils étaient peu nombreux.
Les immigrants ont quitté leur pays pour différentes raisons. Des mennonites* se sont installés au Manitoba dès 1874. Ils voulaient protéger leur culture et leur religion qui étaient menacées par le gouvernement russe. En 1905, beaucoup d’entre eux sont allés vivre en Saskatchewan et en Alberta. Les doukhobors ont aussi fui la Russie, car ils n’étaient pas bien traités à cause de leurs croyances religieuses. Ils étaient 7 400 à immigrerarriver dans un nouveau pays pour y vivre* en Saskatchewan en 1898. Les Ukrainiens, eux, ont été attirés par les terres gratuites. Dans leur pays, la situation était difficile à cause du surpeuplement* et des mauvaises récoltes. Ils étaient 170 000 à s’installer au Canada entre 1891 et 1914. La plupart étaient des paysans.
Tous ces différents groupes ethniques préféraient ne pas se mélanger aux autres groupes. Ils formaient de petites communautés homogènes, c’est-à-dire des communautés ayant la même culture. Par exemple, les doukhobors vivaient ensemble, les francophones d’un autre côté, les Ukrainiens de l’autre, etc. Chaque groupe parlait une langue différente. Par contre, l’anglais était la langue officielle des gouvernements des provinces des Prairies. Dans certaines provinces, on permettait parfois l’éducation dans la langue des immigrants (français, ukrainien, allemand), mais on imposait* peu à peu l’anglais. Par exemple, en 1916, on a adopté une loi au Manitoba pour que l’anglais soit la seule langue officielle de l’éducation. En imposant* l’éducation en anglais, le gouvernement souhaitait que les communautés culturelles s’intègrent plus facilement à la société canadienne-anglaise.
Joseph Leblanc a vécu à Beaumont, en Alberta. Voici ce qu’il raconte: « La ville de Beaumont avait une superficie d’environ un township. Une populationPopulation comes from the Latin populus, meaning “the people.” We say population when we talk about a group... presque entièrement française catholique se dirigeait vers cette ville. Les Anglais protestants du Clearwater allaient vers le township au sud tandis que les Allemands allaient vers le township au nord et celui à l’ouest près du Clearwater. Les Russes et les Polonais se dirigeaient plutôt à l’est, sur les terres de Looma. » (AdaptationAdaptation - a skill or change of lifestyle that helps with survival. Adaptation - une... libre du texte Source: Beaumont: histoire de Beaumont et district, 1885-1960)
* immigrantpersonne qui vient d’un autre pays (RECITUS)
: personne qui vient d’un autre pays (RECITUS)
* multiculturelle : qui est composé de plusieurs cultures
* mennonitepeuple qui vient de la Russie et qui a comme religion l’anabaptiste
: peuple qui vient de la Russie et qui a comme religion l’anabaptiste
* immigrerarriver dans un nouveau pays pour y vivre : arriver dans un nouveau pays pour y vivre
* surpeuplement : endroit où il y a beaucoup de personnes
* imposer : faire accepter quelque chose de façon autoritaire (exiger)
Piste d’enseignement FLS :
– ponctuation (utilisation des guillemets)
AuteurAuthor - A person who writes something Auteur - Une personne qui écrit quelque chose : Service national du Récit de l’univers social