Nouvelle France vers 1745

Les religieux et les religieuses

En arrivant à Montréal, les gens voyaient les clochers des églises et les chapelles au-dessus des fortifications (murs qui protégeaient la ville contre les attaques). La religion catholique était pratiquée par presque tout le monde et était très importante. Les religieux occupaient une place essentielle dans la société.

À gauche de la ville, il y avait le couvent des Soeurs Grises. C’était là que Marguerite d’Youville s’occupait des pauvres, des mendiants et des infirmes. En entrant dans la ville, à droite, il y avait l’Hôtel-Dieu (hôpital) fondé par Jeanne Mance, une personne qui ne faisait pas partie d’une communauté religieuse. Vers 1745, c’était les Hospitalières de Saint-Joseph qui s’occupaient de cet hôpital. En remontant la côte, sur la place d’Armes, il y avait l’église. À côté, il y avait le Séminaire de Saint-Sulpice. Les Sulpiciens étaient les seigneurs de l’île de Montréal et les prêtres de la paroisse. Ils avaient aussi une petite école pour les garçons. 

Plus à l’ouest, sur la rue Notre-Dame, on voyait le monastère des Récollets. Ils étaient les aumôniers des soldats et les «amis des pauvres». Vers l’est, c’était le monastère des Jésuites. Ils avaient une petite maison et une chapelle à Ville-Marie. C’était leur base pour les missions avec les autochtones. En descendant la rue Saint-Jean-Baptiste, on passait devant le couvent de Notre-Dame. Cette congrégation (groupe religieux) fondée par Marguerite Bourgeoys s’occupait de l’enseignement des filles. Marguerite Bourgeoys a aussi fondé une petite chapelle de pèlerinage, Notre-Dame de bon secours. Cette chapelle était dans l’est de la ville. Les gens allaient à Notre-Dame de bon secours pour prier, pour remercier Dieu et pour lui faire des demandes. 

L’évêque, le chef de l’Église en Nouvelle-France, habitait à Québec. Les prêtres, les soeurs et l’évêque s’occupaient de beaucoup de choses dans la colonie : l’encadrement spirituel (le lien entre Dieu et les croyants), l’enseignement, les soins aux malades et les pauvres. 

Auteur:  Service national du Récit de l’univers social

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