Nouvelle France vers 1745

La place du marché pour vendre et acheter

Melons à vendre!!! Du beurre frais, qui veut du beurre frais?

Il y avait toujours beaucoup d’activités et de gens au marché. C’était un lieu plein de vie et de découvertes. 

Les marchands présentaient leur marchandises dans les kiosques et attiraient les clients avec différents moyens. Les gens venaient au marché pour acheter des articles et pour connaître les dernières nouvelles. 

En 1745, il y avait un seul marché à Montréal. Avec le temps, des marchés se sont installés à Montréal, à Québec et à Trois-Rivières. Les gens y allaient pour acheter et pour vendre de la nourriture, mais aussi d’autres objets.

Les agricultures allaient au marché pour vendre ce qu’ils avaient en trop dans leurs récoltes : le foin, les carottes et les animaux. Certains ne vendaient que des fruits et des légumes. C’était des maraîchers. 

Mais pourquoi aller au marché plutôt que faire pousser ses légumes soi-même?

En ville, il n’y avait pas beaucoup d’espace. Les gens n’avaient pas de grandes terres comme en campagne. Ils ne pouvaient donc pas faire pousser des fruits et des légumes. Ils n’avaient pas non plus de place pour avoir des animaux. Ils devaient aller au marché pour tout acheter. 

Aller au marché, c’était comme faire son épicerie. La différence, c’était l’animation et le plaisir de rencontrer d’autres agriculteurs.

Auteur:  Léon Robichaud

 

Voir aussi:  Traces du passé:

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