Nouvelle France vers 1745

Les chemins qui marchent

En 1745, il n’y avait vraiment pas beaucoup de routes. Dans chaque région, les chemins menaient à l’église, à un village et parfois à la ville. Il y avait une route principale, le chemin du roy. Depuis 1737, c’était la route entre Montréal et Québec. Pour voir le reste du continent, il n’y avait aucune route. Le moyen pour se déplacer facilement, c’était les rivières et les lacs. Le fleuve St-Laurent était le principal chemin. Ses influents étaient les routes secondaires.

Quand les colons choisissaient une terre, ils en prenaient une sur le bord d’une rivière. La terre était donc divisée en longues bandes fines. Ceci permettait au plus de gens possible d’avoir accès à l’eau. Lorsqu’il n’y avait plus de terre disponible proche de l’eau, les gens s’installaient sur une deuxième rangée de terre. 

Les rivières étaient aussi importantes pour le commerce des fourrures. Elles permettaient de se rendre de Montréal jusqu’aux Grands Lacs, puis jusqu’à la Nouvelle-Orléans et même jusque dans les plaines. Les gens remplissaient un canot de marchandises et de fourrures et allaient beaucoup plus vite qu’à pied. Pour descendre la rivière, les canots étaient portés par l’eau. Par contre, pour remonter la rivière, il fallait beaucoup d’effort.

* influent : plus petits cours d’eau qui rejoint le fleuve.
* secondaire : moins importante que principale.

 

Auteur :  Léon Robichaud 

 

Voir aussi:  Traces du passé :

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