La Côte Ouest en 1905

Les Chinois et les Autochtones

Les Autochtones

Lorsque les premiers explorateurs européens sont arrivés en Colombie-Britannique, les nations autochtones Songhees, Esquimalt et Haïda y vivaient déjà. Elles n’ont pas eu le choix de céder* leur territoire. Les Européens avaient besoin de terres cultivables pour s’établir. Les deux groupes ont signé des traités* pour donner des terres aux Européens. Les Autochtones conservaient le droit de chasser et de pêcher sur ces terres.

La vie des Autochtones a beaucoup changé avec la colonisation. Des maladies, comme la variole, ont été apportées par les Européens et de nombreux autochtones sont morts. Les peuples autochtones ont eu plus de contacts avec les Européens et les immigrants d’autres régions. Cela a également eu un impact sur leurs modes de vie traditionnels. Les Premières nations et la nation métis ont été déplacés de leurs terres traditionnelles pour faire place à des colonies. Nombre d’entre eux ont été obligés de vivre sur des réserves. Des enfants ont été retirés par la force de leur famille et de leur communauté pour aller au pensionnats entre 1831 et 1996. Le système des pensionnats a eu des répercussions intergénérationnelles sur les peuples autochtones du Canada.

Les Chinois

Plusieurs immigrants* chinois sont arrivés de Californie ou de Chine. Comme les Autochtones, ces immigrants* n’avaient pas la vie facile. Ils sont venus en Colombie-Britannique pour faire fortune et y trouver de l’or. Ils ont été engagés comme ouvriers pour la construction du chemin de fer. En Chine, la population avait augmenté. Le Canada était à trois semaines de bateau de l’autre côté de l’océan Pacifique. Ce nouveau pays semblait une terre intéressante pour émigrer*.

Les Chinois travaillaient comme ouvriers à la construction du chemin de fer. Ils gagnaient 1$ par jour.  C’était un très bas salaire. Ils faisaient les travaux les plus durs et les plus dangereux. Quand le chemin de fer du Canadien Pacifique a été terminé en 1885, les travailleurs ont dû trouver de nouveaux emplois. Certains Chinois sont retournés en Chine, mais la majorité ne pouvait pas se payer le voyage de retour.

Ils se sont installés en communauté et ils ont créé des quartiers chinois dans les villes. Ils étaient alors devenus jardiniers, épiciers*, cuisiniers ou domestiques. Ils travaillaient aussi dans les mines et dans les conserveries* de poisson. De plus, ils ont été victimes de racisme* et de discrimination.

 Nombre en 1901Nombre en 1911
Autochtones28 94920 134
Chinois14 88519 568

Source: Annuaire du Canada

* céder : donner
* traité : document signé entre deux partis (comme un contrat) (RECITUS)
* immigrant : personne qui vient d’un autre pays (RECITUS)
* émigrer : quitter son pays pour aller vivre dans un autre pays
* épicier : personne qui fait le commerce des épices et autres produits
* conserverie : industrie où l’on prépare des aliments en conserve
* racisme : croyance que certaines “races humaines” sont plus importantes que les autres 

Piste d’enseignement FLS :
– utilisation des organisateurs textuels (tout d’abord, ensuite, finalement)

Auteur : Service national du Récit de l’univers social. Adapté par LEARN/RÉCIT.

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