La Côte Ouest en 1905

Nous sommes 180,000

Bonjour monsieur, est-ce que vous êtes un nouvel arrivant, ici? Vous savez, vous n’êtes pas le premier immigrant à arriver cette année. En 1905, nous sommes 180 000 habitants en Colombie-Britannique et ce nombre augmente rapidement. Voici la ville de Vancouver. C’est la plus grande ville de la province. Elle compte environ 30 000 habitants. Sa population a doublé depuis dix ans. Quelle est la principale raison? L’immigration! Venez, je vais vous faire visiter Vancouver.

Des visages différents

Savez-vous d’où viennent tous ces gens? De partout dans le monde! Regardez autour de vous, nous croisons des personnes avec des visages bien différents. Il y a tout d’abord les Britanniques qui sont venus de Grande-Bretagne. Ils forment 75 % de la population. Ensuite, il y a les Asiatiques. Ils sont venus à Vancouver lors de la construction des chemins de fer. Ils sont restés ici, car ils ne pouvaient payer la traversée pour retourner dans leur pays.

De plus, vous rencontrerez aussi des Européens, soit de France, d’Allemagne ou encore d’Italie. Finalement, il y a les Autochtones qui vivaient ici avant la colonisation. Mais, je ne sais pas combien ils sont. La plupart vivent maintenant sur des réserves*. Lorsque la Colombie-Britannique a rejoint le Canada en 1871, elle n’a pas reconnu les droits des peuples autochtones sur le territoire et n’a pas conclu de traités comme d’autres régions telles que les Prairies. De nombreux peuples autochtones ont été dépossédés ; le gouvernement a pris possession de leur territoire traditionnel pour faire place au chemin de fer et à des établissements. 

La population est très jeune. Lorsqu’une femme se cherche un mari, elle a beaucoup de choix. Ici, il y a presque deux hommes pour une femme. J’espère que mes petites explications vont vous aider. Je vous laisse aller chercher du travail. Cherchez près du port*! On y engage des jeunes gens en santé.

* réserve : village autochtone protégé par certaines lois
* port : endroit près d’un cours d’eau où il y a des bateaux

Piste d’enseignement FLS :
– inversion du verbe pour poser une question
– utilisation d’organisateur textuel (d’abord, de plus, finalement)

Auteur : Service national du Récit de l’univers social. Adapté par LEARN/RÉCIT.

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