Le Québec vers 1905

Approchez-vous, le dîner est prêt !

À la campagne

Tôt, ce matin, j’ai fait cuire du pain et j’ai fait du beurre avec le lait des vaches. À midi, nous mangeons des légumes du potager familial et un poulet rôti. Pour faire mon gâteau, j’ai dû acheter du sucre brun au magasin général. Même si on produit beaucoup d’aliments sur la ferme, parfois on achète quelques produits.

L’été, on utilise notre glacière pour conserver les aliments qui doivent rester au froid. La glacière est comme une grosse boîte. On place à l’intérieur de la glacière un gros cube de glace pour que les aliments restent froids. Un marchand nous vend le cube de glace. Il y a aussi le caveau* où on range les légumes pour les garder au frais.

L’été se termine bientôt. Je dois penser à cuisiner des confitures et des conserves*. Au mois de décembre, nous ferons boucherie, c’est-à-dire que nous tuerons quelques animaux pour leur viande. Ainsi, nous pourrons manger de la viande, comme le bœuf et le porc, tout l’hiver. Il y a trois façons pour conserver la viande plus longtemps. On peut la saler, c’est-à-dire mettre du sel sur la viande. On peut aussi la fumer en mettant de la fumée. Finalement, on peut la congeler. 

À la ville

Si j’habitais à la ville, j’achèterais presque tout au marché. Le marché est un endroit où les cultivateurs vendent chaque semaine une partie de leur récolte. Les gens de la ville achètent la viande chez le boucher et le poisson, chez le poissonnier. Chez les riches bourgeois, la table est remplie de produits importés*, comme des fruits exotiques (ex: les pamplemousses) ou du chocolat.

Avec les nouveaux moyens de transport, les aliments voyagent plus vite et peuvent provenir de plus loin dans le monde. Les publicités dans les journaux vantent les mérites* de ces nouveaux produits. On annonce des chips justement, est-ce bon?

* caveau : pièce sous la maison où il fait plus froid (cave)
* conserve : aliment conservé dans une boite de métal ou un bocal en vitre
* importé : qui provient d’un autre pays
* vanter les mérites : expression qui veut dire « parler en bien de quelque chose »

Piste d’enseignement FLS :
– expression courante: vanter les mérites 

Auteur : Service national du Récit de l’univers social

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