Le début du 20e siècle était une période de croissance économique, c’est-à-dire que l’économie allait bien. La province s’industrialisait et s’urbanisait. Les gens quittaient la campagne pour aller travailler en ville. Les entreprises avaient besoin de beaucoup de travailleurs. Mais, il y avait plusieurs inégalités* pendant cette période de croissance. Les hommes d’affaires devenaient plus riches, alors que les travailleurs travaillaient et vivaient dans des conditions souvent difficiles.
Pourquoi les syndicats?
Jusqu’en 1872, les syndicats* étaient des organisations illégales*. En 1880, les Chevaliers du travail étaient parmi les premiers syndicats* à s’implanter au Québec. Ils demandaient de meilleurs salaires, des heures de travail moins longues, de meilleures conditions d’hygiène et de sécurité, l’interdiction de faire travailler des enfants de moins de 15 ans et un salaire égal pour les hommes et les femmes.
Le syndicalisme a fait de grands progrès au début du 20e siècle: le nombre de syndiqués est passé d’environ 10 000, en 1901 (soit 3 % des travailleurs), à 97 800, en 1921 (17 % des travailleurs). Au fil des ans, plusieurs groupes syndicaux se sont développés.
Avec le travail des syndicats*, le gouvernement du Québec a commencé à améliorer les lois reliées au travail. En 1909, le gouvernement a adopté une loi sur les accidents de travail afin que les victimes soient dédommagées*. D’autres lois visaient à protéger les enfants et les femmes. Par exemple, en 1909, on a fixé à 14 ans l’âge minimum pour pouvoir travailler dans une usine.
Les syndicats aujourd’hui
Aujourd’hui, près de 40% des travailleurs québécois sont syndiqués. Des organismes comme la Commission de la santéHealth is when you are free of injury, and physically and mentally well. Healthy eating means... et de la sécurité du travail (CSST) et la Commission des normes du travail du Québec protègent tous les travailleurs contre les abus et la négligence. Les travailleurs du Québec et de la Colombie-Britannique sont les seuls au Canada à être protégés par une loi anti-briseurs de grève, c’est-à-dire que les employeurs n’ont pas le droit d’engager des employés temporaires pour remplacer les gens en grève. On peut dire que la situation des travailleurs a beaucoup évolué depuis le début du 20e siècle.
* inégalité : qui n’est pas égal (pas juste)
* syndicatregroupement de travailleurs (RECITUS)
: regroupement de travailleurs (RECITUS)
* illégale : qui n’est pas légale
* dédommager : donner de l’argent pour compenser quelque chose (ex: un accident)
Piste d’enseignement FLS :
– préfixe (in- / il-)