Le Bas-Canada vers 1820

Une vie rythmée par la religion

Ce n’était pas facile d’être un bon catholique en 1820. 

Les règles religieuses étaient très importantes dans la vie quotidienne. Les gens devaient remercier Dieu avant chaque repas, aller à l’église tous les dimanches, dire aux prêtres de malses, etc. Mais dans les nouvelles régions de la colonie, il manquait de prêtres. Les règles religieuses n’étaient donc pas toujours appliquées et pratiquées par tous.

La religion était toujours présente dans les principales étapes de la vie. Ces moments importants devenaient officiels lors d’une cérémonie religieuse. Le baptême célébrait la naissance d’un nouvel enfant, alors que la sépulture soulignait le décès d’une personne. Le mariage était évidemment toujours célébré à l’église.

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La religion faisait aussi partie des événements publics. Lorsque les gens fêtaient ou célébraient un événement, il y avait toujours une messe à l’église.

Chez les paysans, les croyances religieuses se mélangeaient avec la superstition. Si l’été est trop sec, des prières étaient récitées pour faire tomber la pluie. Les gens priaient aussi pour retrouver des objets ou pour arrêter un feu de forêt.

L’église demeurait le bâtiment le plus important du village. Dans les vieilles paroisses, les églises étaient agrandies pour accueillir une population plus grande. Ils construisaient de grands bâtiments de pierre richement décorés. Une belle et grande église était le symbole de la richesse et de la fierté de la paroisse.

* colonie : territoire possédé par un autre pays. Par exemple, la Nouvelle-France est la colonie de la France. (recitus)
* superstition : croyance d’événement surnaturel

Auteur : Léon Robichaud | Version originale en français

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