Le Bas-Canada vers 1820

Il y a aussi des industries

Au Bas-Canada, il y avait beaucoup d’industries. Avec tous les nouveaux arrivants et les naissances, la population augmentait et les gens voulaient toutes sortes de produits.

Ce n’était plus comme à l’époque de la Nouvelle-France où les gens fabriquaient presque tout eux-mêmes. En 1820, les gens achetaient des vêtements, des meubles, des casseroles, des poêles, etc. Les industries étaient donc beaucoup plus nombreuses qu’au temps de la Nouvelle-France. Elles se développaient selon les ressources naturelles qui étaient disponibles dans chaque région.

Aux Forges du Saint-Maurice à Trois-Rivières et à Batiscan, la spécialité était les métaux. On y fabriquait des poêles pour se chauffer, des socles pour les charrues et des cuillères. Près de 300 ouvriers, majoritairement des Canadiens français, y travaillaient.

À Montréal, il y avait plusieurs types d’industries. La spécialité était le cuir. Il y avait beaucoup de tanneries et de cordonneries où on transformait les peaux pour en faire des souliers ou des harnais.

Près de la rivière Outaouais, à la frontière du Haut-Canada, on retrouvait beaucoup de scieries. C’était normal avec tout le bois qui était coupé dans les forêts du Haut-Canada. C’était facile de s’approvisionner. Dans la région de Portneuf, on retrouvait des moulins à farine et de la poterie que l’on fabriquait.

Il y avait divers types d’industries, mais elles avaient une chose en commun. Le travail était toujours artisanal, c’est-à-dire que tout était fabriqué avec les mains. Plus tard, l’invention des machines aidera à travailler plus vite.

* socle: partie à la base d’une charrue

Auteur : Service national du Récit de l’univers social | Version originale en français

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