Le Bas-Canada vers 1820

Le français pour les amis, l’anglais pour les affaires

Alors qu’en 1745 on parlait uniquement français en Nouvelle-France, la situation était très différente en 1820. À partir de la Conquête de 1760, plusieurs Anglais sont arrivés en Nouvelle-France. Donc, la langue anglaise et la langue française cohabitaient dans certaines régions. Un bel exemple était celui de Augustin Cuvillier.

M. Cuvillier vivait dans les cultures française et anglaise. Né à Québec en 1779, il a grandi dans une famille française. Il se rendait à Montréal en 1794 pour aller étudier. Il a épousé une Canadienne française, nommée Marie-Claire Perrault, donc il parlait en français à la maison. Puis, il a commencé à travailler à la maison de vente aux enchères de Henry Symes, un riche anglophone. En affaires, il travaillait en anglais avec des grands marchands.

Pour lui, le français était la langue utilisée pour les relations personnelles et politiques alors que l’anglais était la langue des affaires.

Auteur : Léon Robichaud | Version originale en français

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