Qu’est-ce que je ferai quand je serai grand? Pour un jeune Canadien, le nombre de carrières était limité.
La grande majorité des garçons devenaient cultivateurs. S’ils ne recevaient pas la terre de ses parents, il fallait demander une concession à un seigneur et abattre la forêt avant de pouvoir cultiver la terre. Il fallait labourer, semer, récolter, s’occuper des animaux, entretenir les clôtures et les bâtiments. C’était beaucoup de travail et peu de repos.
On pouvait aussi devenir un artisanpersonne qui crée des objets de ses mains. Exemple : le boulanger fait son pain: forgeron, cordonnier, charpentierpersonne qui construit des structures en bois et boucher. Il existait plusieurs métiers. Avant de travailler, il fallait apprendre le métier. On commençait par être un apprentipersonne qui apprend un métier pendant plusieurs années avec un maître. Il fallait travailler pour lui gratuitement pour apprendre le métier. En échangeTrade is when we buy, sell, or just exchange goods (things, foods, etc.) or services (helping..., le maître nourrissait, habillait et logeait l’apprentipersonne qui apprend un métier. À l’âge de 18 ans, le jeune pouvait avoir son propre atelier ou continuer à travailler pour un maître. Il recevait alors un salaire en retour de son travail.
Pour ceux qui préféraient l’aventure, il y avait le travail dans la traite des fourruresactivité commerciale par laquelle les Autochtones échangent des peaux de fourrures contre des produits (couteaux, couvertures,.... Il fallait avironnerse promener en canot tous les jours, du matin au soir. Quand il y avait un portageaction de transporter le canot en marchant pour éviter un obstacle dans le cours d’eau ou..., c’est-à-dire un passage qui n’était pas navigable, il fallait enlever tout ce qu’il y avait dans le canot. Il fallait ensuite transporter toutes les marchandises et le canot jusqu’au prochain cours d’eau navigable. C’était un travail difficile et dangereux, mais qui permettait de faire de l’argent avant de s’installer sur une terre.
Pour une jeune Canadienne, les choix étaient encore plus limités. Normalement, les filles se mariaient assez jeunes et la majeure partie de leur vie était liée à celle de leur mari. Les rares filles restées célibataires s’occupaient de leurs parents pendant leur vieillesse ou devenaient religieuses.
AuteurAuthor - A person who writes something Auteur - Une personne qui écrit quelque chose : Léon Robichaud | Version originale en français